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LES DELICES D AGNES
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26 octobre 2011

recherche éditeur pour mes contines.....et de 2 :

La grand-mère et Hortensia puis Dakar

 

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Ma grand-mère m’a raconté l’histoire de ma tante Michelle et de sa chèvre Hortensia. C’était une chèvre Alpine marron, belle, élancée, douce, coquine et joueuse. Hortensia était la chèvre de ma tante. Elle la suivait partout, l’écoutait comme un chien mais lui faussait parfois compagnie pour aller manger les fleurs cultivées avec amour par ma grand-mère. Hortensia était l’amie et la confidente de ma tante. Elle jouait ensemble et parfois Hortensia portait les affaires de ma tante lorsque celle-ci devait garder le troupeau de chèvres au champ. Hortensia aimait bien faire enrager ma grand-mère en venant devant la maison pour appeler ma tante. Quand elle le pouvait, elle volait une guenille à ma grand-mère et partait en courant comme une chipie. Aujourd’hui ma tante a beaucoup grandi mais il lui manque toujours la présence d’Hortensia.

 

 

J’avais une dizaine d’années lorsque mes parents m’ont demandé de choisir, parmi tous les chevreaux nouveau-nés, le bouc que l’on allait garder et élever pour servir à la reproduction. Mon choix se posa sur un petit bouc, déjà bagarreur, que je décidais de nommer Dakar. Au fur et à mesure qu’il grandissait je voyais en lui mon compagnon pour jouer à la course, au cheval et surtout à la bagarre. Dakar était le seul bouc à qui j’ai appris à se lever et à prendre son élan pour « se battre comme un dur ». Je lui ai enseigné comme à un boxeur. Il frappait sa tête dans mes mains et il s’arrêtait tout net quand je lui demandais. On a fait de ces parties ensemble ! Ma grand-mère me grondait tout le temps en disant : « un bouc c’est dangereux, tu ne sais pas ce qu’il a dans la tête. Il peut te faire très mal ma cocotte ! ». Il m’attendait devant la porte de la maison quand on le lâchait pour aller aux champs. Il venait me chercher pour que je monte sur son dos. Nous partions ensemble en suivant le troupeau. C’est ainsi, aussi, que nous rentrions des champs le soir. Ma mère le savait car je ne sentais pas la rose en arrivant à la maison mais j’étais heureuse et Dakar était fier. Je suis un peu comme ma tante aujourd’hui car Dakar me manque parfois. J’aimerais encore jouer avec lui.

 

                                                              agnès ROBINEAU

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